L’immobilier reste un placement sûr, plus fiable, plus favorable que les autres placements alors que la crise de 2008 reste encore dans toutes les esprits. Les Français profitent des circonstances et de leur confiance actuelle en l’économie pour procéder à un placement à long terme, en effectuant une acquisition de confort, selon des critères qu’ils ont eux-mêmes définis.
Le marché est loin d’être attisé par la spéculation. Les emprunteurs sont les grands gagnants de la stratégie des taux d’intérêts menée par la Banque centrale européenne (BCE). Cette baisse des taux favorise d’ailleurs très largement dans les communes les plus dynamiques l’achat au détriment de la location. Les notaires constatent que la moyenne d’âge des acquéreurs tend à baisser.
Contrairement aux placements boursiers, l’investissement immobilier est moins impacté par la conjoncture économique. À moins de rencontrer des circonstances exceptionnelles (changement radical de l’environnement du bien, dégradation importante du bâti…), il est rare de voir un bien immobilier se déprécier à moyen ou long terme, bien au contraire. De plus, la rentabilité des opérations immobilières bénéficie de plus de nombreux dispositifs de défiscalisation.
En septembre 2019, les taux d’emprunt ont continué de baisser, entre -0,05 et -0,10 % selon la durée de remboursement choisie. L’occasion, pour tous les investisseurs, quelle que soit leur catégorie socioprofessionnelle, de solliciter un prêt pour acquérir un bien immobilier. Vous profitez ainsi de l’effet de levier du crédit, surtout si vous envisagez de louer votre logement ! Il pourra ainsi être partiellement ou totalement remboursé par les loyers encaissés. En effet, l’investissement locatif offre un bon rendement, qui peut aller jusqu’à 7 % selon les estimations des acteurs du marché.
Le placement immobilier est l’un des investissements les plus intéressants pour se constituer un patrimoine durable, sans pour autant disposer de revenus d’un niveau exceptionnel. La première pierre à l’édifice est le plus souvent l’achat de sa résidence principale, prolongée par d’autres biens mis en location… ou d’une résidence secondaire.
L’effet levier du crédit et les différents avantages fiscaux liés à la mise en location permettent de se construire un patrimoine sans fournir un effort d’épargne conséquent. L’investissement immobilier apparaît également plus sûr que les produits financiers placés en bourse et présente un retour sur investissement plus intéressant que celui des produits d’épargne. Le rendement de l’assurance vie se situe actuellement en dessous des 2 % nets de prélèvements sociaux, quand celui de l’immobilier peut grimper jusqu’à 7 %.
Le départ en retraite s’accompagne généralement de baisse de revenus, en moyenne de l’ordre de 25 %. Dans le même temps, les dépenses du quotidien augmentent, notamment celles liées aux frais de santé. Pour anticiper l’avenir et obtenir un complément de revenus à l’arrivée en retraite, l’investissement immobilier est une solution idéale.
Le plus souvent, le crédit immobilier est remboursé avant le passage à la retraite. Conserver le logement acheté permet donc soit de se loger sans débourser de loyer, soit de le mettre en location pour percevoir des revenus supplémentaires.
Et si vous n’êtes pas encore propriétaire, sachez qu’il est toujours possible de solliciter un prêt immobilier, même à plus de 55 ans ! Vous pouvez notamment le financer en partie avec l’épargne retraite acquise en entreprise ou sur un produit bancaire. Les dispositifs de défiscalisation immobilière participent également au financement de votre acquisition, tout comme la perception de loyers si le bien est mis en location.
Le patrimoine constitué tout au long de la vie active peut également être revendu pour dégager un capital. Vous avez aussi la possibilité de l’apporter à une SCI et de le transmettre à vos héritiers sous forme de parts sociales, avec un allègement de la pression fiscale par le jeu des donations.
Dans la capitale, le prix de l’immobilier parisien continue de défier les lois de l’apesanteur. En cette rentrée 2019, il poursuit ainsi son ascension et tourne autour de 10 500 € du m².
Alors que le mètre carré vient de dépasser la barre symbolique des 10.000 euros dans la capitale, rares sont encore les arrondissements qui résistent à la surchauffe. Désormais, la totalité des 20 arrondissements se négocie au-dessus de 8.000 euros le mètre carré, et les huit premiers d'entre eux valent en moyenne... plus de 11.000 euros le mètre carré.
Ces niveaux de prix stratosphériques ne découragent toutefois pas les candidats à l’achat. "70% de nos mandats sont vendus auprès de nos clients en fichier, sans avoir besoin de diffuser une annonce", assure Mickaël Abitbol, directeur du nouveau réseau d'agences parisiennes Moriss Immobilier. Mieux encore, la concurrence est désormais si effrénée que certains acquéreurs se dessaisissent même, pour l'emporter, de la clause suspensive d'obtention du crédit. "C'est fréquent pour les studios et les deux-pièces, prisés d'une clientèle d'investisseurs", nous confirme Mickaël Abitbol.
Le marché immobilier parisien étant tendu, la marge de négociation pour un appartement s’y limite, en moyenne, à 2,5 % de son prix de vente affiché.
La hausse des prix n’est pas finie. Les indicateurs avancés des notaires montrent que le mètre carré moyen, toujours dans l’ancien, atteindrait 10.220 € en décembre prochain. « Compte tenu des augmentations passées, la croissance des prix serait alors de 6,8 % sur l’année 2019 », indique le communiqué. Bref, jamais les appartements parisiens n’ont été aussi chers… Et ils vont le rester !
Logement : toujours une très forte demande. Ville-monde, très recherchée pour son prestige et son art de vivre, la capitale séduit une clientèle qui dispose de très solides moyens financiers, qu’elle soit française ou étrangère. Elle n’hésite pas à mettre le prix fort pour s’acheter un logement, notamment dans les beaux quartiers de la capitale. Conséquemment, ce sont tous les arrondissements qui atteignent des prix himalayens.